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Qui ne s’est jamais interrogé sur son salut? Qui ne s’est jamais demandé si le salut est conditionné par une obéissance à certains ordres ou désirs de Dieu? Qui n’en est jamais arrivé à la question; l’homme ne doit-il pas agir d’une manière ou d’une autre pour être sauvé au lieu de rester passif ? Très peu de gens, j’en suis persuadé, peut-être vous-mêmes qui me lisez en ce moment, êtes-vous du nombre de cerne qui aimeraient avoir une réponse nette et claire sur ce sujet brûlant.

PREMIER PRINCIPE.

Voyons tout d’abord non pas ce que le Seigneur exige de nous en matière de salut, mais plutôt si oui ou non il demande à une personne responsable de ses actes de faire quelque chose pour être sauvé. En d’autres termes, la rédemption dépend elle uniquement de Dieu, du Christ et du Saint-Esprit, ou l’homme doit-il, lui-même, y jouer un rôle quelconque? Nous allons cerner ce problème en nous plaçant sous deux angles différents. Le premier sera « théologique » et le deuxième sera tout simplement biblique. La théologie, ou science de Dieu, n’est en fait constituée que de spéculations et théories humaines auxquelles leurs auteurs dorment le nom pompeux « d’interprétation ». Il existe tant de théories théologiques qu’à la fin, les gens se détournent complètement de la religion, tellement elle leur semble touffue et compliquée.

PREDESTINATION.

Une thèse, soutenue par nombre de sectes religieuses, veut que Dieu, de toute éternité, ait, par sa volonté sainte et invariable, décidé par avance ce qui allait se passer. Que, pour la manifestation de sa gloire, certains hommes et certains anges sont prédestinés à la vie éternelle tandis que d’autres, par contre, vont invariablement vers l’enfer.

La plupart des gens ne cherchent pas à pénétrer toute la subtilité de cette doctrine. On a tendance à croire que cela s’adresse aux hommes en tant qu’individus alors que la Bible, quand elle parle de prédestination, se réfère à désolasses et non à des personnes. Les élus sont toujours ceux qui feront ceci ou cela et les non-élus, ceux qui n’accompliront pas telle ou telle chose.

Celui qui est imprégné de la théorie de Calvin sur la prédestination de l’homme croit que l’être humain ne peut pas faire grand-chose au sujet de son salut. Les Ecritures disent pourtant que nous avons une puissance de choix et de détermination. (l)

OPERATION MIRACULEUSE.

Une autre théorie dit que le salut est conditionnel, et est directement subordonné à la foi. Apparemment, il n’y a là rien de contradictoire avec les Ecritures. Cependant, on s’aperçoit très vite que cela ne s’arrête pas là, Les partisans de cette doctrine prétendent également que la foi est un don direct et miraculeux donné par Dieu. Et là, cela ne va plus. On nous dit que l’homme est spirituellement mort et que, comme il a fallu un miracle pour ressusciter Lazare, qui était mort physiquement, de même, il faut une opération miraculeuse du St-Esprit pour ressusciter l’homme dépravé, Quelle peut-être la réaction de quelqu’un d’intelligent vis-à-vis d’une t’elle théorie? S’il y croit et est logique avec lui-même, il y a de fortes chances pour qu’il laisse tomber les bras et ne fasse plus rien. Tôt ou tard, il versera dans le doute et le scepticisme.

(1) Matthieu 19:17.

La Bible nous dit en Hébreux 11:6 que : « Sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Ce passage biblique est clair. Il démontre qu’il faut absolument avoir la foi avant de pouvoir s’approcher de Dieu et lui demander quelque chose. Par contre, la théorie dont nous parlions il y a un instant, prétend que la foi est un don direct de Dieu et que, par conséquent, pour devenir un croyant, il faut la lui demander. Il y a donc quelque chose qui « cloche » quelque part. Comment solliciter de Dieu le don direct de la foi puisque la Bible dit que si nous n’avons pas la foi, il n’écoutera pas notre prière ? Quel non-sens, quelle absurdité. II n’est pas étonnant de voir certaines personnes s’éloigner de la Parole de Dieu car elles pensent qu’elle est pleine de contradictions.

THEORIE DE LA SECONDE CHANCE.

Une troisième théorie, toujours humaine évidemment, est défendue avec acharnement par certains groupements religieux bien connus. Ils disent que Dieu donnera encore une occasion de se repentir, dans une- autre vie, à ceux qui n’ont pas voulu obéir à sa volonté ici-bas. Beaucoup diront en .entendant cela : mais c’est merveilleux ! Splendide ! Pourquoi m’en faire, puisque j’aurai encore une autre chance de me repentir et d’être sauvé? Alors, autant profiter de la vie, buvons, mangeons et amusons-nous. Je m’arrangerai toujours avec Dieu plus tard.

Il s’agit là d’une autre de ces doctrines qui empêche beaucoup de gens sincères de réagir et les dirige tout droit vers l’indifférence et le néant absolu.

L’UNIVERSALISM.

Une quatrième idée est très répandue et plaît beaucoup par sa simplicité. Dieu, qui est tout amour, ne peut simplement permettre qu’une seule de ses créatures soit perdue à jamais. Certains « théologiens » dont l’intelligence surpasse de loin la connaissance de la Bible pensent et enseignent qu’en dernier ressort Dieu va tout de même sauver tous les humains. C’est ce qu’on appelle l’Universalisme. Cela aussi contribue puissamment à tromper ceux qui, à une certaine époque de leur vie, se tournent vers des hommes qui savent soi-disant ce qu’il faut faire.

A combien de ces pauvres gens n’a-t-on pas déjà répondu : « II ne faut rien faire ! » Les partisans de ce salut universel ignorent que l’un des attributs fondamentaux de Dieu est la justice. L’Eternel n’est pas uniquement amour et miséricorde. S’il en était ainsi, il serait injuste et ne serait pas digne d’être obéi et aimé.

LE SALUT PAR LES OEUVRES.

Enfin, je voudrais vous parler maintenant d’une de ces choses que vous connaissez bien : le salut que l’on mérite, que l’on gagne soi-même à force de faire du bien autour de soi-même. Telle, personne a soigné son mari impotent durant 20 ans. Elle ira certainement au paradis ! Telle autre a été abandonnée par sa femme ou son mari et a élevé toute seule ses 5 enfants. Elle ira certainement au paradis. Que de fois n’ai-je, pas entendu des histoires comme : « J’ai tant souffert, j’ai tant travaillé, j’ai tant supporté, j’ai tant donné et je suis sûr que Dieu va me sauver ! » Cela me brise chaque fois le cœur car je sais que cette idée est fausse, monstrueusement fausse.

C’est là se tromper soi-même par de faux raisonnements comme le dit. Jacques (1)

RESULTATS DANGEREUX.

Les cinq thèses dont nous venons de parler contiennent toutes des idées différentes et pourtant; elle mènent toutes au même résultat : encourager les pécheurs à ne rien, faire. Des centaines de livres ont été écrits pour défendre chacune d’entre allés mais leurs auteurs ne sont jamais arrivés à harmoniser leur conclusion. Tout cela a contribué, au cours des cinquante dernières années, à jeter un certain discrédit sur la Bible. Elle n’est pourtant nullement en cause.

Si on la lisait et l’étudiait un peu plus, on s’apercevrait vite que ce sont les théologiens qui ont conçu et défendu toutes ces doctrines dangereuses et non la Parole de Dieu. Jésus dit un jour dans son fameux sermon sur la montagne : « Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! .n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les Cieux. » (2)

Notre position sur le sujet de l’obéissance tient en deux phrases simples. Tout d’abord, la Bible enseigne sans doute possible, que Dieu exige que nous fassions quelque chose pour être sauvés. Ensuite, toute doctrine qui conduit le pécheur à ne rien faire pour son salut est fausse et elle doit par conséquent être abandonnée. Disons-nous bien que ce ne sont pas les dogmes, les idées ou les théories qui nous mèneront au salut. Que ce que vous et moi pensons a très peu d’importance. C’est ce que les Ecritures disent qui compte !

TROIS MILLE PERSONNES SAUVEES PAR L’OBEISSANCE.

Dans le second chapitre du livre des Actes des Apôtres, c’est-à-dire, après la mort et la résurrection du Christ, il nous est donné de lire, le récit de la conversion de trois, mille, adultes.

La question qui leur vint tout naturellement aux lèvres après qu’ils eurent réalisé que celui qui était mort sur le bois était bien le Christ, fut ; « Hommes frères, que ferons-nous ? » (3). Que leur a répondu l’apôtre Pierre ? : « Vous ne pouvez rien faire. Attendez que Dieu vous sauve ». Non ! II dit à ces gens qui déjà avaient la foi : »Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés. » (4)

Ce n’est qu’après leur obéissance qu’ils ont été sauvés et ajoutés par le Seigneur à son Eglise. (5) Pas avant. Non ! Après !

(1) Jacques 1:22
(2) Matthieu 7:21
(3) Actes 2 : 37
(4) Actes 2: 38
(5) Actes 2: 47

CONVERSION DE PAUL.

Dans les chapitres 9 et 22 des Actes, nous est relatée la conversion de Saul de Tarse. Après s’être, rendu compte que celui qui lui apparaissait brusquement sur la route de Damas était, ce Jésus dont il persécutait les disciples, il s’écrie : « Seigneur, .que veux-tu que je fasse? » (1)

Nous retrouvons là la même idée d’action. Il sent qu’il doit faire quelque chose. Mais le Seigneur va-t-il répondre qu’il ne peut ou qu’il ne doit rien faire pour être sauvé? La plupart des théologiens ou des prédicateurs d’aujourd’hui auraient certainement dit « Le Seigneur vient de t’apparaître, » à toi seul, cela suffit pour faire de toi un chrétien car il s’agit là d’une expérience spirituelle extrêmement enrichissante ». Mais Jésus lui dit d’aller dans une certaine maison ; « Lève-toi, entre dans la ville et on te dira ce que tu dois faire. » (2)

II y alla et trois jours plus tard, il s’entendit dire par Ananias ce qu’il devait encore faire. « Que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés. » (3)  Ce n’est qu’après son obéissance totale qu’il a été sauvé. Pas avant, non, après !

LE SALUT DU GEOLIER DE PHILIPPES.

Voyons encore rapidement le cas du geôlier de la ville de Philippes, dans la prison duquel Paul et Silas avaient été jetés. Lui aussi à un certain moment s’écrie: « Que faut-il que je fasse pour être sauvé? » (4) Paul lui dit tout d’abord qu’il fallait qu’il croie. Cependant, il ne pouvait avoir la foi sans avoir entendu la prédication de la Parole de Dieu. (5) C’est pourquoi « Ils lui annoncèrent la Parole du Seigneur..» (6)

Mais, était-ce là tout ce qu’il devait faire? La foi seule ne pouvait-elle donc pas sauver cet homme sincère et repentant ? Il nous est répondu à cette question en Actes 16 :55 quand il nous est dit « qu’aussitôt, il fut baptisé. » Lui non plus ne pouvait être sauvé qu’après avoir obéi jusqu’au bout.

Voyez-vous maintenant que toute la question du salut repose sur la question de faire ou ne pas faire la volonté de Dieu?

Ces quelques passages et il en existe quantités d’autres prouvent nettement que l’homme doit faire quelque chose pour, être sauvé. C’est clair et indéniable. Tout est là ! Les hommes voudraient faire croire le contraire à l’aide de leurs grandes théories et leurs grandes idées.

C’est à nous qu’il appartient de ne pas nous laisser leurrer par de vaines paroles. Notre salut tout entier dépend d’un seul mot : FAIRE, la volonté de Dieu. La rédemption de tout homme est accordée par la grâce de Dieu et par l’intermédiaire du sacrifice de Jésus. Disons-nous bien cependant que le jour du jugement, il y aura deux catégories de personnes : celles qui auront fait et celles qui n’auront pas fait la volonté de Dieu.

Dans quelle catégorie êtes-vous maintenant ?

Dans quelle catégorie serez-vous alors ?

(1) Actes 9 : 6
(2) Actes 9: 6
(3) Actes.22: 16
(4) Actes 16: 30
(5) Romains 10: 17
(6) Actes 16: 32

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